Ce sont des images inédites, en pleine Saint-Valentin, à raviver des chabadabada et donner des envies d’ailleurs à deux. Sous un ciel bleu idyllique, Felipe d’Espagne et son épouse Letizia marchent sur les dunes blanches d’Andalousie et semblent seuls au monde. Manches de chemises retroussées, pantalons en toile beige, les souverains ont des airs de vacanciers.

En arpentant le site naturel protégé de Doñana, au nord de Jerez de la Frontera, ils découvrent l’ampleur colossale des travaux qui ont permis de protéger ce domaine exceptionnel et sa biosphère depuis cinquante ans.
Ils viennent de présider le congrès scientifique présentant les prochains défis de cette réserve, qui abrite notamment le lynx pardelle et l’aigle ibérique, menacés de disparition.
Impossible de ne pas s’émerveiller en captant le déplacement furtif de quelques espèces rares. Une paire de jumelles entre les mains, la reine ne manque pas d’avertir son époux chaque fois qu’elle aperçoit un oiseau s’envoler.

Puis tous deux reprennent leur route, le regard porté vers l’horizon. Durant cette balade, ils échangent des sourires complices puis s’arrêtent parfois pour admirer le paysage. Alors que la lumière décline, Letizia enfile sa veste puis se blottit contre Felipe.
Bientôt, les souverains rejoindront une embarcation qui les mènera à Sanlúcar de Barrameda, à l’embouchure du Guadalquivir. Dans cette ville d’où partit Magellan en 1520 pour la première circumnavigation de l’histoire, ils dévoileront une plaque en hommage à cette expédition. Mais auparavant, ils profitent de cet instant où chacun aimerait croire en l’éternité.