Des fleurs jaunes ou blanches, de la dentelle, des losanges et autres motifs graphiques, coupe droite ou évasée, le wax est à l’honneur en ce jour où la reine Letizia d’Espagne rencontre des femmes angolaises de tout bord. En robe noire à pois blancs – création du Sévillan José Hidalgo, réputé pour ses tenues de flamenco –, l’épouse de Felipe VI apporte elle-même une touche d’originalité à cet événement appelé de ses vœux par la première dame angolaise Ana Dias Lourenço. Âgée de 64 ans et ancien membre du gouvernement, l’épouse du président João Lourenco milite, via sa fondation, pour un développement communautaire durable et solidaire.

Si elle souhaite faire découvrir à Letizia d’Espagne son action en faveur des personnes les plus vulnérables de la société, Ana Dias Lourenço a néanmoins tenu à circonscrire cette journée de travail à la question de l’éducation, vecteur essentiel de l’émancipation des femmes. Les discussions, qui se tiennent en présence d’enseignantes, de scientifiques ou encore de sportives, abordent tous les défis relevés par ces femmes et les initiatives nécessaires à leur réussite. Même si la journée ne suffit pas à recueillir tous les témoignages de ces personnalités inspirantes, elle leur offre de belles perspectives.

Pour l’un des derniers événements de cette visite expresse, la reine d’Espagne rejoint ensuite son époux afin de participer à une rencontre avec tous les représentants de la communauté espagnole de Luanda. Cette réunion permet au roi Felipe de réitérer l’importance des liens entre l’Angola et l’Espagne. Une question qu’il a déjà évoquée la veille, dès son arrivée à Luanda et ses premiers échanges avec le président Lourenço.

"Nous avons besoin de partenaires dotés de capacité, de crédibilité et de volonté, avec lesquels, sur la base d’une confiance mutuelle, l’Espagne pourra être plus présente dans la région pour le bénéfice de tous", souligne-t-il face à ses compatriotes. En clôture de leur séjour, les monarques inaugurent une exposition consacrée à Joan Miró et intitulée : Le Chant du soleil et autres merveilles acrostatiques. Histoire de poursuivre un autre voyage, toujours plein d’éclat.
