"L'invasion de l'Ukraine est déchirante à regarder. Il est insupportable de voir des familles séparées et des civils pris dans l'effusion de sang. J'ai toujours pensé que le sourire d'un enfant est la chose la plus importante au monde, alors voir autant d'enfants pris dans cette crise est particulièrement émouvant." Sur son compte Instagram, Sarah Ferguson fait part de son émotion : "Au moins 2,8 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion de la Russie. La Pologne a enregistré au moins 1,7 million jusqu'à présent. C'est un privilège de rencontrer certains d'entre eux et d'entendre leurs histoires aujourd'hui. Le monde a le devoir de les soutenir", poursuit l'ex-épouse du prince Andrew en marge d'une rencontre avec Rafal Trzaskowski, l'actuel maire de Varsovie.

L'édile a souhaité accompagner Sarah Ferguson sur le terrain, à la rencontre des déplacés. "Il m'a raconté comment 9.000 enfants supplémentaires sont arrivés dans les écoles de Varsovie au cours des dix derniers jours et qu'il y a une véritable pénurie d'enseignants. Varsovie a besoin de l'aide du monde alors qu'ils interviennent pour aider ces personnes désespérées", poursuit la mère des princesses Beatrice et Eugenie.
Pour soutenir les ONG et les associations polonaises, cette dernière a réactivé sa fondation, Sarah's Trust, lancée en juin 2020 pour soutenir les soignants éprouvés par la première vague de coronavirus. L'organisation est à l'initiative de plusieurs collectes au Royaume-Uni et a déjà envoyé en Pologne trois camions remplis de fournitures.

Au-delà de l'aide matérielle, Sarah, duchesse d'York, a pris le temps de s'entretenir avec les femmes et des jeunes enfants venus d'Ukraine. Des rencontres qui l'ont profondément marquée.
"J'ai eu le privilège d'écouter l'histoire incroyablement courageuse d'Olga qui a échappé à l'effusion de sang. Je lui ai promis que je transmettrais son souhait le plus cher : la fin des guerres dans le monde. Je suis touchée par tant de courage et d'humilité. J'ai aussi rencontré Anna dont les parents sont restés dans la périphérie de Kiev, se réfugiant dans le sous-sol de leur immeuble sans électricité ni eau pendant des jours. Ce que vivent ces gens est inimaginable."