Lady Margarita Armstrong-Jones vient d’attirer l’objectif des photographes, ce jeudi 3 novembre 2022, lors de la soirée privée, organisée par le magazine Tatler au Windmill, un cabaret et bar à cocktails de Soho, à Londres, sur le thème du film policier The Little Black Book, sorti en 1951. La jeune femme y fait sensation en apparaissant vêtue d’un superbe manteau en fourrure blanche griffé Michael Kors. Un clin d’œil à sa défunte grand-mère, la princesse Margaret, qui portait une tenue similaire la même année, à la première de Captain Horatio Hornblower. Une mini-robe à paillettes argentées et une paire de hauts talons noirs ajoutent une touche de modernité à ce style "rétro glamour".
Une enfance discrète
Lady Margarita Elizabeth Rose Alleyne Armstrong-Jones voit le jour le 14 mai 2002, au Portland Hospital de Londres. Elle est la fille de David, alors vicomte Linley, et de son épouse, Serena Stanhope, fille du 12e comte de Harrington. Elle a un frère aîné, Charles, né le 1er juillet 1999. Treizième dans l’ordre de succession au trône à sa naissance, elle n’occupe plus désormais que la 26e place.
En décidant de l'appeler Margarita, David et Serena rendent ainsi un touchant hommage à la grand-mère paternelle de la petite fille, la princesse Margaret, décédée trois mois plus tôt. Le deuxième, Elizabeth, rappelle le doux souvenir de son arrière-grand-mère, Queen Mum, disparue le 30 mars 2002. Rose – qui était d’ailleurs le deuxième prénom de Margaret – est le choix du petit Charles. Quant à son insolite dernier prénom, Alleyne, elle le partage avec sa mère Serena et l'une de ses aïeules. Lady Margarita reçoit pour parrain son oncle William Stanhope, vicomte Petersham, et pour marraine sa tante, lady Sarah Chatto.

Après une école maternelle dans le quartier chic de Chelsea, où son père possède une boutique de mobilier contemporain, la petite-nièce d’Élisabeth II fréquente la Tudor Hall School, à Banbury, dans l’Oxfordshire. Cet internat très sélect est assez proche du domaine de Daylesford où ses parents louaient un chalet. Elle achève ses études secondaires à la St Mary’s School d’Ascot, avant d’intégrer, en 2020, l’Oxford Brookes University, classée par le Times "meilleure nouvelle université", huit années consécutives.
Une passion commune avec son grand-père Tony
À la différence de son père, Margarita ne semble guère apprécier les mondanités ni se complaire au sein de la jet-set. À ce jour, ses apparitions publiques sont encore rares mais son apparition remarquée, ce 3 novembre, au bras de Samuel Aikten - le demi-frère de Kitty Spencer - constitue peut-être une entrée en scène. Alors qu’elle n’avait que 4 ans, le 25 décembre 2006, le Daily Telegraph, relatant les fêtes de Noël de la famille royale à Sandringham, n’avait-il pas assuré qu’elle "affichait toutes les qualités de star de sa grand-mère Margaret" ?

Après le mariage de Kate et William en avril 2011, elle assiste, l'année suivante, avec ses parents et son frère aîné Charles, à un service de requiem à Windsor pour sa défunte grand-mère, la princesse Margaret, et plus tard à un office d’action de grâce à la cathédrale Saint-Paul à l’occasion du jubilé de diamant de la reine Élisabeth.

À 14 ans, Margarita assiste à son premier événement mode, le défilé Croisière Dior, au palais de Blenheim. Avec sa cousine Eloise, fille de Helen Taylor, elle pose pour collecter des fonds en faveur la Kids Company, sous la conduite de la Chelsea Ballet School. En janvier 2017, après le décès de son grand-père, son père devient le 2e comte de Snowdon. "L’Honorable Margarita Armstrong-Jones" cède alors la place à "Lady Margarita Armstrong-Jones". Trois ans plus tard, la jeune fille voit ses parents divorcer après plus de 25 ans de mariage.

En parallèle de ses études, Lady Margarita s’adonne à la création de bijoux et partage ses réalisations sur Instagram. Suivant les pas de son grand-père paternel Tony Armstrong-Jones, elle est également passionnée de photographie et diffuse ses clichés sur le célèbre réseau social américain.