Autour de la table, aucune n’ose toucher au goûter. Alors c’est Kate qui procède au service, proposant ici et là une tasse de thé ou de café et une part de gâteau, en toute simplicité. Chaleureuse, la duchesse de Cambridge, en visite dans une prison pour femmes de Woking, connaît bien ses cinq interlocutrices: elle les avait rencontrées en 2015 lorsque celles-ci purgeaient une peine dans cet établissement du sud-est du Royaume-Uni. La discussion, à la fois franche et détendue, tourne autour des traumatismes d’enfance de ces femmes, qui ont aujourd'hui quitté l'établissement pénitentiaire et tentent de reconstruire leur vie de famille.

L’épouse du prince William achève à leurs côtés une tournée éclair de 24 heures ô combien importante à ses yeux, organisée dans le cadre du lancement de son enquête nationale consacrée à la petite enfance, thème sur lequel se concentre son action caritative depuis huit ans.
Quelques heures plus tôt, Kate était à Cardiff, la capitale du pays de Galles, où elle assistait à un cours d’éveil sensoriel pour nourrissons. La veille, c’est au musée des Sciences de Birmingham que, tout sourires, elle allait à la rencontre de dizaines de petits Britanniques. Au total, 660 kilomètres parcourus en l’espace de 24 heures!

Sans compter les autres apparitions publiques programmées tous les jours à son agenda: le 27 janvier, la duchesse de Cambridge assiste, avec son époux, à une cérémonie de commémoration de la libération du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau et rencontre plusieurs survivants de la Shoah; le 28, elle participe à un atelier créatif avec les patients de l'hôpital londonien pour enfants Evelina; le 29, elle visite une garderie de la capitale et y participe à la distribution des petits déjeuners.
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Le 2 février, à Londres, elle assiste à la cérémonie des Bafta, la grand-messe annuelle du 7e art outre-Manche, et fait une entrée remarquée au bras de son époux dans une robe longue blanche brodée de motifs fleuris dorés, signée Alexander McQueen. Un modèle qu’elle avait déjà porté en 2012. Une vie à cent à l’heure, dont le rythme devrait encore s’accélérer dans les prochains mois.
Pour Kate, le départ des Sussex est synonyme de nouveaux engagements
Effective au printemps, la mise en retrait de son beau-frère, le prince Harry, et de son épouse, Meghan, se traduira inéluctablement par un nombre important d’engagements officiels supplémentaires pour les autres membres du clan Windsor. Si Kate paraît assumer avec une impressionnante décontraction, elle n’en demeure pas moins affectée par les bouleversements en cours au sein de la famille régnante.
Dans le quotidien Daily Mail, un témoin décrit William et Kate comme "toujours sous le choc" après le départ pour le Canada du duc et de la duchesse de Sussex, dont les nombreux parrainages culturels et caritatifs devront également être réattribués. À 38 ans, la duchesse de Cambridge est à l’aube d’un nouveau chapitre de son existence, encore plus exposé, sans doute aussi plus stressant: l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle qu'elle a trouvé ces dernières années est aujourd'hui menacé.

Très attachée à son quotidien de maman, la belle-fille du prince Charles a toujours fait de ses enfants sa priorité numéro un, au point d'organiser son agenda officiel en fonction d'eux. À Cardiff comme à Woking, les 21 et 22 janvier 2019, la jeune femme arborait d'ailleurs, comme un message lancé au reste du monde, un nouveau médaillon gravé aux initiales de ses trois enfants, George, Charlotte et Louis, âgés de 6, 4 et bientôt 2 ans.
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Le 27, Kate rendait également publics deux portraits de survivants de la Shoah, réalisés par elle dans le cadre d'un partenariat entre l'Holocaust Memorial Day Trust et la Société royale de photographie, dont elle est la marraine. Inspirées par Anne Frank, dit-elle, et par la peinture de Vermeer, ces images sont aussitôt saluées par la presse du royaume comme une initiative "courageuse et pertinente", signe de "l'influence" qu'elle s'emploie à exercer "avec bon sens et subtilité". Et de son désir d'affirmer, plus que jamais, sa personnalité et ses choix.