Louis et Marie Ducret : confidences d’un couple amoureux

Cette année est celle de tous les anniversaires. Votre trentième à tous les deux et les dix ans de votre rencontre. Que ressentez-vous en cette période symbolique ?LOUIS. Cela représente un cap, aussi bien pour chacun, avec notre trentième anniversaire, qu’ensemble, avec le dixième anniversaire de notre relation. C’était ce 1er mars, et nous l’avons déjà fêté. 

MARIE. Nous l’avons célébré lors d’un long week-end à Londres. 

LOUIS. Marie aime beaucoup organiser les voyages, nous enchaînons notre programme sans prendre le temps de nous reposer. Nous adorons les activités ludiques, sportives et insolites.

Marie, vous êtes souvent l’organisatrice de ces escapades à deux ? 

MARIE. Oui, j’adore ça ! 

LOUIS. Je préfère profiter et me laisser porter. Si j’ai le malheur d’organiser quelque chose et que ça ne va pas, je me fais attraper (rires).

Apprenez-vous encore des choses l’un à propos de l’autre après dix ans de relation ? 

LOUIS. Avec l’âge, nos caractères évoluent. Nous voyons de nouveaux traits apparaître chez l’autre, et nous apprenons à les aimer. 

MARIE. Nous avons grandi ensemble, notre histoire a débuté très tôt... 

LOUIS. Nous avions chacun 19 ans. Notre vie d’adultes a commencé ensemble, et, aujourd’hui, on se connaît par cœur. 

MARIE. Nous nous révélons aussi dans nos vies professionnelles. En grandissant, on s’affirme de plus en plus. 

LOUIS. Peut-être que nous découvrirons d’autres choses en devenant parents...

Vous souvenez-vous de votre toute première rencontre ? 

LOUIS. Je conserve une image de notre première conversation. Nous étions sur l’esplanade de notre école, à Sophia-Antipolis. J’étais avec des amis qui étaient aussi ceux de Marie. Elle s’est jointe à la discussion alors que nous évoquions le match Monaco-Bastia qui allait avoir lieu le soir même. Marie a alors lancé que l’équipe monégasque allait perdre. Je lui ai soutenu le contraire, et elle m’a dit que si Monaco perdait ou faisait match nul, elle m’enverrait un message pour me narguer. 

MARIE. Il y a eu match nul après une égalisation de Bastia à la 92e minute. Je ne détestais pas Monaco, mais ayant grandi à Marseille, mon équipe de cœur était l’OM. 

LOUIS. Mes sentiments étaient partagés. Déçu par ce résultat sportif, mais très heureux d’avoir reçu le message de Marie qui m’a permis de connaître son numéro de téléphone...

Un événement particulièrement marquant vous revient-il en mémoire à propos de ces dix années ? 

LOUIS. Je pense à la préparation de ma demande en mariage que j’avais mise en place dans le plus grand secret lors d’un voyage au Vietnam que Marie avait organisé. J’avais réussi à ce que cela reste confidentiel, alors qu’elle sait que je ne suis pas toujours capable de garder un secret ! Cette fois-ci, je ne m’étais pas trahi et elle n’a rien vu venir. Je voulais faire cette demande à une date très proche de l’anniversaire de notre relation. Et je lui avais demandé de me faire confiance pour organiser ce dîner d’anniversaire. Alors que nous préparions nos valises, je lui avais demandé de prendre une belle robe. De mon côté, j’avais prévu d’emporter un costume... 

MARIE. Je me suis posé quelques questions, mais je n’avais pas du tout réalisé. Nous étions dans un endroit magnifique et, naïvement, je lui ai dit : "Comment cela sera quand tu me demanderas en mariage ?" Lui m’a répondu que ce jour-là, il arriverait en parachute au milieu du stade Louis-II à Monaco ! Je suis d’accord avec Louis, cette déclaration est aussi mon plus beau souvenir. J’avais été touchée par son envie de faire les choses de manière traditionnelle. Mon père étant décédé, il était allé voir mes frères pour leur demander ma main. Et il m’a fait sa demande dans le pays – et la ville – d’origine de ma mère. C’était très fort.

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Autre événement, la concrétisation de votre amour lors de votre mariage les 26 et 27 juillet 2019... 

MARIE. C’était un moment incroyable. Nous avons particulièrement aimé participer à son organisation de A à Z. J’avoue que j’aurais eu du mal à faire autrement. Des faire-part au plan de table, nous avons consacré des heures à préparer ces instants qui passent pourtant si vite. 

LOUIS. Le premier soir, recevoir et saluer nos invités nous a occupés un grand moment. Ensuite est venu l’épisode où je me suis retrouvé jeté dans la piscine en costume de marié. Le lendemain, l’ambiance était un peu plus intime et, malgré le mauvais temps, nous avons réussi à profiter de l’instant, entourés par nos familles et nos amis.

Que ressentez-vous en passant dans cette cour d’honneur, où vous avez immortalisé votre union ?

LOUIS. C’est un lieu que j’ai l’habitude de fréquenter depuis que je suis tout petit, mais cela reste particulier car il s’agit de ma famille, qui compte beaucoup pour moi. 

MARIE. Quand j’ai rencontré Louis, je ne connaissais rien à Monaco. Installée à Nice, j’y venais très peu. Nous sommes de milieux différents, mais nous avons les mêmes relations avec nos familles. Je suis très proche de ma mère et de mes frères, tout comme Louis l’est des siens. Il reste très simple. À l’école, s’il ne disait pas qu’il était le fils de la princesse Stéphanie, personne ne pouvait l’imaginer. Il est toujours resté humble quand d’autres s’affichaient bien plus. C’est ce qui m’a plu chez lui.

Avez-vous déjà prévu quelque chose pour célébrer ces noces de froment ? 

MARIE. Nous sommes justement en train d’y penser. 

LOUIS. Nous sommes partis du principe que nous nous offririons des cadeaux sur les thèmes de chaque année. Pour le coton et le cuir, nous avons facilement trouvé. Mais avec le froment, cela risque d’être un peu plus difficile. Peut-être un voyage dans un endroit connu pour ses cultures de blé... Nous ne sommes pas fixés.

Comment organisez-vous votre vie personnelle avec vos obligations professionnelles, qui se situent entre l’Angleterre et Monaco ? 

LOUIS. Devoir partir pour des raisons professionnelles était déjà une habitude depuis que je travaillais à l’AS Monaco, où j’étais amené à voyager tous les week-ends. Aujourd’hui, je pars moins souvent, mais les séjours durent plus longtemps. Je passe entre une semaine et dix jours à Nottingham avant de revenir ici pour deux ou trois semaines. 

MARIE. Je m’étais bien habituée à ce qu’il reste à Monaco pendant la crise de Covid-19. Cela reste toujours un peu difficile quand Louis part...

Marie, quel est votre quotidien au sein de la Société des Bains de Mer ? 

MARIE. Je suis responsable du marketing événementiel et du protocole. J’organise des événements pour des clients que nous souhaitons récompenser et fidéliser. Mon terrain d’action, qui était le casino, s’étend désormais à tous les sites de la SBM. Je m’occupe aussi des tournages – notamment pour des campagnes publicitaires – qui ont lieu chez nous. Et lors de grands événements, je me fais le relais de la présidence auprès des personnes invitées. J’apprécie la variété des missions, même si parfois Louis râle parce que je travaille beaucoup (rires).

L’un et l’autre, vous parlez de vos carrières respectives avec passion... 

MARIE. Nous consacrons tellement de temps au travail qu’il me semble important d’être passionnés. 

LOUIS. On a cependant envie de passer du temps ensemble !

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Louis, suivez-vous toujours l’actualité de l’AS Monaco ? 

Bien...