Sous un ovale dessiné de roses folles et joyeuses, Andrea Casiraghi et son épouse Tatiana posent devant les photographes. Ils se tiennent la main. Elle est radieuse dans une robe or et argent de la maison Temperley de Londres. Attiré par un mouvement sur sa droite, Andrea tourne la tête. À quelques mètres, se tient la princesse Alexandra de Hanovre avec son amoureux Ben-Sylvester Strautmann. La demi-sœur d’Andrea, vêtue d’un modèle bonbon rouge et blanc de Giambattista Valli, lui sourit. Comme amusée par ce moment sous les feux de la rampe. Andrea lui tend alors la main pour l’inciter à les rejoindre. Un geste d’affection, naturel et simple, qui révèle le plaisir de se retrouver à l’occasion de ce 66e Bal de la Rose, organisé au profit de la Fondation Princesse Grace.

Son Altesse Royale la princesse de Hanovre, présidente de la Fondation, arrive peu après à l’entrée de la salle des Étoiles du Sporting-club de Monaco. Dans un ensemble Chanel à motifs sombres, elle porte un sautoir et des pendants d’oreilles de diamants au style années 1920, le thème de la soirée. Elle est entourée par son frère, le prince souverain Albert II, et par le metteur en scène de l’événement Christian Louboutin. L’ami de la princesse fait sensation en costume fleuri, chapeauté d’un fez assorti.

Déjà lancés, les artistes de la troupe House of Drama distribuent aux invités les programmes dont les numéros seront tirés au sort pour la tombola. En justaucorps noir et or, fendu sur l’épaule, avec leur coiffe dorée et leur eye-liner noir, ils embellissent un peu plus l’ambiance rose poudrée.
La princesse Caroline entourée de ses enfants
Lorsque la famille princière entre dans la salle, les huit cents invités se lèvent et applaudissent. En smoking blanc, Albert II est tout sourires au côté de sa sœur. Andrea Casiraghi suit sa mère avec son épouse, dont la tenue s’éclaire sous les spots. Son frère Pierre et sa femme Beatrice, sobre et parfaite dans une longue robe Dior aux tons arabesques gris clair, précèdent la princesse Alexandra.
Charlotte Casiraghi est également présente, parfaitement dans le thème du moment avec sa coupe courte et son ensemble Chanel blanc, orné d’un simple nœud noir sur le buste. À ses côtés, son époux Dimitri Rassam a agrémenté son smoking d’une pochette blanche. L’absence de la princesse Charlène est remarquée, mais rapidement compensée par l’écho de sa présence probable au gala de la Croix-Rouge le 18 juillet prochain.
Que le spectacle commence !
Sur la scène, le spectacle commence. Un ange en habit blanc descend du ciel sur un arc de cercle argenté, une chorégraphie de danseurs, entre marionnettes colorées et derviches tourneurs métalliques, donne libre cours à des géométries de corps avant de laisser la place à l’animateur de la tombola, Stéphane Bern. Lorsqu’il se présente, l’assemblée le taquine. Alors qu’il est arrivé en " black tie " classique, le célèbre journaliste porte maintenant une version fleurie de l’habit.

"Merci Christian !" répond-il dans un sourire, sous-entendant qu’il n’est pas responsable de ce choix. Les tirages au sort des lots se succèdent : une caisse de champagne, un collier en or jaune 18 carats et diamants de Chanel joaillerie, des sacs et souliers Louboutin ou encore plusieurs nuits dans des palaces de la Société des bains de mer de Monaco, ordonnatrice de la soirée. Mais certains d’entre eux, comme un sac Lady D de Dior, sont rendus par les heureux gagnants afin d’être vendus aux enchères ultérieurement au profit de la fondation.
Un menu de fête
Pendant ce temps, les convives dégustent un menu de fête : potage de chou-fleur crémeux, fondant de homard bleu et caviar impérial, puis un turbot soufflé et ses goujons de soles frits et moules, suivis d’un sorbet fenouil et fleurs de thym, aromatisé d’une goutte d’absinthe. Le bœuf sous la cendre et ses morilles aux pointes royales est parfait et les fraises des bois meringuées terminent ce dîner, arrosé comme il se doit au champagne rosé, Perrier-Jouët cuvée Belle Époque 2012.
La star Dita von Teese
Les deux animatrices, Isadora Gamberetti, personnage vénitien début de siècle, et Lola, créature désabusée du cabaret Madame Arthur, annoncent le show de l’artiste burlesque Dita von Teese. La vedette américaine se défait de son bustier argent et de ses porte-jarretelles avec grâce au cours d’une danse sensuelle. Elle clôt son numéro fétiche dans une immense vasque en forme de coupe de champagne, alternant jeux d’eau et mouvements du corps dans une performance millimétrée.

L’heure est venue pour Marawa d’effectuer sa prestation de danse sur patins à roulettes à talons hauts avant la dernière chorégraphie de House of Drama. Déchaînés, les danseurs mettent le feu à la scène et finissent par se déhancher sur la table princière.

Le prince souverain, assis entre Janet Jackson et Christian Louboutin (qui a mis une plume sur son fez), applaudit à tout rompre, Caroline de Hanovre s’enthousiasme, tandis que ses enfants projettent sur les artistes quelques pétales des 14.000 roses déployées pour l’évènement. C’est à ce moment-là que le plafond de l’extraordinaire salle des Étoiles s’ouvre pour l’explosion d’un feu d’artifice.
Let's Dance
Pas de valse, ni de danse d’ouverture pour le début du bal, mais la chanteuse Corine, flamboyante reine du disco qui entame son classique de 2018 : "Il fait chaud (à Monaco)". La piste est rapidement envahie par les hôtes. À sa table, le prince rit avec Dita von Teese, la princesse de Hanovre papote avec Stéphane Bern, Andrea embrasse un de ses amis monégasques et Charlotte s’esclaffe avec Virginie Viard, la directrice artistique de Chanel. Sur la scène, les smokings et les robes de soirée se mélangent aux tenues extravagantes des danseurs. La nuit ne fait que commencer…

Connectez-vous pour lire la suite
Profitez gratuitement d'un nombre limité d'articles premium et d'une sélection de newsletters
Continuer
Un journalisme d’excellence, des contenus exclusifs, telle est la mission de Point de Vue. Chaque article que nous produisons est le fruit d’un travail méticuleux, d’une passion pour l’investigation et d’une volonté de vous apporter des perspectives uniques sur le monde et ses personnalités influentes. Source d’inspiration, notre magazine vous permet de rêver, de vous évader, de vous cultiver grâce à une équipe d’experts et de passionnés, soucieux de porter haut les couleurs de ce magazine qui a fêté ses 80 ans. Votre abonnement, votre confiance, nous permet de continuer cette quête d’excellence, d’envoyer nos journalistes sur le terrain, à la recherche des reportages et des exclusivités qui font la différence tout en garantissant l’indépendance et la qualité de nos écrits. En choisissant de nous rejoindre, vous entrez dans le cercle des amis de Point de Vue et nous vous en remercions. Plus que jamais nous avons à cœur de vous informer avec élégance et rigueur.