Profitant d’un voyage en Cantabrie, où il allait visiter les grottes de Monte Castillo et le nouveau centre d’art rupestre de Puente Viesgo, qui ouvrira ses portes au public l’an prochain, le prince Albert II de Monaco, lors d’une première escale à Madrid, a déjeuné la veille avec son homologue et cousin, le roi Felipe VI d’Espagne. Plus tôt dans la matinée, samedi 15 octobre, le souverain monégasque a assisté, au Conseil supérieur de la recherche scientifique de Madrid, à une cérémonie en l’honneur de son trisaïeul le prince océanographe Albert Ier, dont on célèbre cette année le centenaire de la disparition.

Albert II avait déjà rencontré Felipe VI à la Zarzuela, en 2019, mettant un terme à une brouille remontant à juillet 2005. Le prince de Monaco, membre du Comité international olympique (CIO), avait alors émis des doutes sur les garanties de sécurité en Espagne, qui souhaitait accueillir les jeux Olympiques de 2012. Aucun membre de la famille royale espagnole n’assistait à son intronisation, quatre mois plus tard. Pas plus, d’ailleurs, qu’à son mariage avec Charlène Wittstock, en 2011.

Les deux familles, pourtant, ont toujours été proches. S’il faut remonter à la septième génération pour trouver à Felipe et Albert un ancêtre commun, le prince héritier Charles de Bade (1755-1801), le prince de Monaco a eu pour marraine la reine Victoria-Eugénie d’Espagne, arrière-grand-mère du roi d’Espagne. Et ce nouveau déjeuner le prouve, les fâcheries sont oubliées.