Louis et Natali Sarkozy invitent Point de Vue dans les coulisses de leur mariage

Vous vous êtes dit "oui" le 24 septembre. Comment vous sentez-vous ? 

J’ai encore du mal à réaliser que nous sommes mariés ! Nous venons juste de revenir aux États-Unis, où nous vivons, et j’ai encore besoin de quelques jours pour mettre des mots sur ce que j’ai ressenti. Tout s’est passé si vite. 

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ? 

J’ai 30 ans, je suis née en République fédérale de Yougoslavie, dans la région actuelle du Monténégro. Ma maman est allemande et hongroise, mon papa est monténégrin. Mon père, un homme politique, a reçu une proposition d’emploi pour un poste de chargé d’affaires au Zaïre, aujourd’hui la République démocratique du Congo, en 1990. J’ai grandi à Kinshasa jusqu’à l’âge de 14 ans. Avec ma sœur, nous étions scolarisées à l’école française, seule école internationale de la capitale, avant que nos parents ne nous envoient en France, à Aix-en-Provence, où j’ai passé mon baccalauréat. J’ai rejoint ensuite la Kaplan School, à New York. J’y ai passé huit mois pour apprendre l’anglais, et je n’en suis plus jamais partie. 

Vous avez été mannequin… 

Contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là, je n’ai jamais travaillé dans une agence et je n’ai jamais gagné d’argent en faisant du mannequinat. Une amie photographe m’a demandé un jour de poser pour quelques photos qui ont fait ensuite le tour d’Internet quand ma relation avec Louis a été rendue publique. Après Kaplan, j’ai étudié au conservatoire de piano et de théâtre, le Lee Strasberg Institute. Ma mère est pianiste et je joue depuis l’âge de 4 ans. J’ai aussi passé un diplôme en hôtellerie, avant d’intégrer l’université Cornell pendant deux ans. Quand j’ai rencontré Louis, son goût pour les sciences politiques m’a donné envie de marcher dans les pas de mon père. Je me suis donc inscrite à l’université de New York en relations internationales. 

Comment vous êtes-vous connus ? 

C’était il y a un peu plus de cinq ans, en 2017, via un ami commun. Avant de nous voir en vrai, nous avons passé six mois à discuter sur Facebook comme de véritables enfants de la génération Z! Nous vivions aux États-Unis, mais nous avons décidé de nous rencontrer lors d’un séjour à Paris. J’étais tellement stressée que j’ai demandé à ma sœur de m’accompagner [rires]. Depuis ce jour-là, nous ne nous sommes plus quittés. C’était très naturel, très simple. Il m’a présentée assez rapidement à sa maman et à son beau-père, le soir de ses 20 ans.

À l’époque, que saviez-vous de la famille de votre mari ?

Je la connaissais, mais j’étais trop jeune lors du mandat présidentiel de son père, je ne vivais pas encore en France. Je n’avais pas d’idée préconçue, ce qui ne m’a pas empêchée d’être inquiète avant de rencontrer pour la première fois ses parents. 

Comment avez-vous été accueillie ? 

Avec beaucoup de gentillesse et de bienveillance. De la simplicité aussi. On rit beaucoup ensemble. Quand Louis m’a présentée à sa mère et à son beau-père, j’étais nerveuse ! Est-ce que j’allais être à la hauteur, allaient-ils m’apprécier… Et tout s’est merveilleusement bien passé. L’ambiance n’est jamais guindée avec eux. Les dîners avec ses parents et ses beaux-parents sont toujours joyeux, et aussi simples que chez les autres. Parfois les pâtes sont trop al dente ou pas assez [rires]. 

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Vous vivez actuellement à Washington. Pourquoi avez-vous choisi cette ville ? 

Nous avons emménagé ensemble assez rapidement après notre première rencontre. Nous sommes partis à Washington pour nos études et pour profiter d’une vie au calme avec nos deux chiens: Phasma, le shiba inu de Louis, qui doit son nom à l’un des personnages de la dernière trilogie de la saga Star Wars, et Hitch, notre golden retriever, baptisé en hommage à Christopher Hitchens, un écrivain journaliste que Louis aime beaucoup. 

Comment avez-vous choisi votre robe de mariée ? 

Pour la cérémonie civile, je portais un tailleur rose poudré Miu Miu. Ma maman m’a accompagnée, et nous sommes tout de suite tombées amoureuses de ce modèle, intemporel et élégant. Ma sœur et moi avons récemment hérité d’un petit terrain d’orangers qui appartenait à mon grand-père, au Monténégro. J’ai pioché un peu de cet argent pour donner une histoire à ma robe. "Une façon pour ton grandpère de participer au mariage", m’a dit ma mère. 

Vous portiez une seconde robe pour la réception… 

J’ai la chance d’avoir une amie qui travaille chez Oscar de la Renta. J’ai choisi cette robe extraordinaire, aux lignes très simples, en dentelle. Je voulais éviter le côté "meringue", trop lourd, qui empêche de profiter de la soirée. J’appelle ça les robes champignons [rires]. Je n’ai pas défait la traîne pour ne pas en faire trop, mais aussi pour ne pas l’abîmer : si un jour nous avons une fille, j’aimerais la lui transmettre pour qu’elle puisse la porter à son tour le jour de son mariage.

Vous vous êtes mariés à Gordes, dans le Luberon. Pourquoi avez-vous choisi ce village ? 

Louis souhaitait un lieu chargé d’histoire et je tenais à me marier dans le sud de la France. Idéalement, j’aurais aimé organiser la cérémonie au Monténégro, mais ça s’est vite avéré compliqué. Gordes nous a tout de suite plu parce que la ville a conservé beaucoup de cachet, une beauté rustique qui s’inscrit dans un riche héritage provençal. Le mariage civil a eu lieu dans la salle d’honneur du château. La première chose que Louis a faite quand il est entré, c’est d’aller voir de plus près, pour les toucher, les sculptures de l’imposante cheminée. 

Où s’est déroulée la réception ? 

À La Bastide de Gordes, un hôtel au charme incroyable, à taille humaine. Nous n’avions pas de thème en tête, nous voulions juste un décor authentique pour que tout le monde se sente à l’aise. Nous étions un peu moins de cent, essentiellement des parents et des proches. Louis a tenu à inviter quelques officiers de sécurité qu’il a connus enfant et qui l’ont vu grandir. L’un d’eux a d’ailleurs pleuré pendant la cérémonie. 

Qui étaient vos témoins ? 

J’avais choisi Yana, ma sœur aînée. Elle a veillé sur moi quand nous sommes arrivées en France, de l’âge de 14 à 20 ans. Mon deuxième témoin était ma belle-sœur, Alexandra Mayer-Attias, que je considère comme ma sœur. Louis avait choisi son meilleur ami, le marine Christian Minich, avec qui il partageait sa chambre lorsqu’il était étudiant à l’Académie militaire de Valley Forge, et sa grande sœur Jeanne-Marie Rallon, dont il est très proche et qui s’est beaucoup occupée de lui quand il était plus jeune. 

Dans quel état d’esprit étiez-vous le jour J ? 

J’étais stressée, comme toutes les mariées. De nature perfectionniste, je voulais que tout soit parfait et, surtout, que tous s’amusent. Heureusement, j’ai profité de la fête ! Pour être honnête, j’avais aussi un peu d’appréhension par rapport...