Leurs pays sont en guerre mais tous sont unis par la volonté de mettre fin au conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine. L’association russe Memorial, le Centre ukrainien pour les libertés civiles (CCL) et Alès Bialiatski, défenseur biélorusse des droits humains, ont été honorés du prix Nobel de la paix 2022. Ce 10 décembre, les trois récipiendaires, militants des droits humains, étaient réunis sur la même scène pour plaider une cause commune : combattre toute forme d'oppression. Un message inspirant en cette période sombre où la paix est ébranlée.

Le roi Harald V et la reine Sonja, accompagnés du prince héritier Haakon et de la princesse héritière Mette-Marit, étaient présents à l’Hôtel de ville d’Oslo pour la cérémonie, tous élégamment habillés pour l’occasion. Sonja portrait un ensemble bleu avec un sac Salvatore Ferragamo noir.

La princesse héritière Mette-Marit, tout aussi élégante, était vêtue d’une robe sur-mesure Catherine Walker et d’un bandeau Jane Taylor assorti. Au doigt, elle arborait une magnifique bague Cartier.
Aux premières loges, la famille royale a écouté les discours, émouvants, des lauréats. Oleksandra Matviïtchouk, représentante du CCL a évoqué le caractère génocidaire de la guerre que livre Vladimir Poutine au peuple ukrainien et la nécessité que le président russe comparaisse devant les tribunaux. "Nous devons briser le cercle de l’impunité", a-t-elle expliqué lors d’une prise de parole forte et assumée.
L’absence d’Alès Bialiatski, toujours emprisonné à Minsk pour s’être révolté contre le régime biélorusse, n’a fait qu’alourdir l’ambiance particulière de la cérémonie. Cette remise de prix, chargée d’émotion, symbolise la lutte contre toutes les oppressions politiques.

Inspirés par cet exemple de "coexistence pacifique" en temps de guerre, le roi Harald V, la reine Sonja, Haakon et Mette-Marit (dans une robe Valentino) ont rejoint les lauréats pour un banquet au Grand Hôtel d’Oslo. L’occasion de fêter leur distinction, et probablement d’échanger sur leurs combats…

