Longtemps Charlène de Monaco se souviendra de son quarante-cinquième anniversaire comme celui de toutes les émotions. D’abord, il y a eu le 25 janvier, jour de sa naissance, cette annonce concernant son époux, le prince Albert II. Touché pour la troisième fois par la Covid-19 et bien qu’asymptomatique, le souverain a été contraint à l’isolement et il a donc dû renoncer à sa participation aux traditionnelles festivités de la Sainte-Dévote, prévues dès le lendemain.
La princesse, propulsée en première ligne, est alors tenue de représenter le couple souverain lors de cet événement hautement symbolique. Une première.
Au matin du vendredi 27 janvier 2023, après avoir participé la veille à l'embrasement de la traditionnelle barque sur le parvis de l'église Sainte-Dévote, c’est sans ses enfants, le prince héréditaire Jacques et la princesse Gabriella, que la princesse Charlène, digne et chic en tailleur jupe gris, assiste à la messe pontificale célébrée par l’archevêque de Marseille, Mgr Jean-Marc Aveline. Mais ses jumeaux sont bel et bien là au moment de conclure ces célébrations par une apparition au balcon du palais, rejoints par le souverain masqué et à légère distance d’eux.
Charlène en première ligne pour la Sainte Dévote
Mission accomplie pour une princesse qui, en s’emparant – en solitaire et de bon cœur – de cet engagement, a envoyé un signal fort : elle se porte bien. Et nombreux sont ceux qui ont d’ailleurs remarqué un changement positif depuis quelques mois. Souriante, accessible et naturelle, c’est une nouvelle princesse qui ravit le Rocher. Ne se dit-elle pas plus sereine après un exil douloureux qui l’a éloignée des siens pendant six mois en 2021 ? "Je continue à récupérer, à me rééquilibrer", confiait-elle à nos confrères de Monaco Matin en décembre 2022. "Cela va prendre encore du temps mais je suis heureuse. Ma famille et ceux que j’aime sont mon roc. J’aborde l’avenir, étape par étape, un jour après l’autre."
Le souverain n’a pas manqué, lui aussi, de se réjouir de cet apaisement retrouvé dans les colonnes du magazine américain People : "Elle a vraiment retourné la situation d’une manière incroyable (…) je suis fier, vraiment fier de ma femme. " Soutien de son époux, Charlène de Monaco est aussi cette mère portée par l’amour de ses jumeaux Jacques et Gabriella, âgés de 8 ans, qu’elle prépare quotidiennement à leur rôle. " Ce sont deux enfants qui ont leur propre langage et qui se comprennent", expliquait-elle dans Nice Matin récemment. "Ils s’aiment et se protègent l’un et l’autre et font part d’une immense bienveillance entre eux."
Sa famille est un formidable soutien pour elle
Les bienfaits d’un réconfort fraternel ne sont d’ailleurs pas étrangers à la princesse, qui sait qu’en toutes circonstances ses deux frères s’érigent en protecteurs attentifs. Si Sean Wittstock habite avec sa famille en Afrique du Sud, il téléphonerait cependant quotidiennement à son aînée. Gareth s’est, lui, installé en principauté et a obtenu la nationalité monégasque le 27 avril dernier. Secrétaire général de la fondation de sa sœur, il est de ce fait, chaque jour, au cœur de la vie officielle de Monaco et au plus près d’elle.
L’épouse d’Albert II peut en outre compter sur ses parents. Il y a peu, la rumeur prétendait qu’ils songeraient à quitter l’Afrique du Sud pour s’installer définitivement sur les hauteurs de la Principauté. Faux ! a démenti l’épouse de Sean, Chantell Wittstock, dans les colonnes de YOU, un média local : "Mike et Lynette sont toujours à Benoni. Ils n’ont pas déménagé et n’ont pas l’intention de s’établir à Monaco", a affirmé la belle-sœur de la princesse, par ailleurs porte-parole et directrice de sa fondation en Afrique du Sud. Après avoir reçu tant de marques d’affection, donner de sa personne semble rester une priorité pour Charlène, plus impliquée que jamais dans ses œuvres caritatives.
En septembre dernier, cette amoureuse des animaux a accepté la présidence de la SPA monégasque, et appelé presque aussitôt tout un chacun à aider une SPA locale ou tout autre abri similaire. Parmi ses projets, un nouveau refuge sur 2.500 m2 qui devrait ouvrir ses portes à Peille, non loin de la Principauté, en décembre prochain. Reste bien sûr la Fondation princesse Charlène, à travers laquelle elle s’engage depuis dix ans à lutter contre la noyade et développer l’éducation des enfants grâce aux valeurs du sport. Charlène de Monaco souhaite en élargir les objectifs avec davantage d’actions sur les continents africain et asiatique où les risques de noyade sont les plus importants. Cette année, le joueur de tennis Stefanos Tsitsipas, la marathonienne Paula Radcliffe ou l’ex-handballeur Jérôme Fernandez viennent grossir les rangs de ses ambassadeurs. Déterminés et actifs, comme elle !
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