Bas les masques
Même si ce n’est qu’un vœu pieux, comment ne pas avoir envie d’y croire ? Retrouver, en 2021, des sourires et des diadèmes, des fêtes et des embrassades, des robes de soirée et des paillettes, des films à regarder collés-serrés dans les salles obscures et des spectacles à applaudir en criant de joie, bref ! Tout ce qui nous a tant manqué l’an dernier. Cela tombe bien, 2021 pourrait nous réserver – si la pandémie le permet – de belles occasions de nous retrouver.
2021 célèbre le bicentenaire de la mort de l'empereur. © Ann Ronan Pictures/Print Collector/Getty Images
Sacrée Année Napoléon pour célébrer le bicentenaire de sa mort, l’année s’annonce résolument impériale, avec une cérémonie prévue aux Invalides le 5 mai et l’organisation de manifestations dans toute la France. Outre-Atlantique aussi, l’horizon s’éclaircit : Joe Biden, le président élu, qui s’est donné pour mission de réconcilier les Américains, prêtera serment à Washington d’ici quelques jours. Plus près de nous, le Brexit enfin scellé permet d’entrevoir les aspects positifs de la rupture.
La souveraineté retrouvée de la Grande-Bretagne pourrait notamment élargir le rôle de représentation de la famille royale et nous donner plus d’occasions de voir Charles et Camilla, ou Kate et William, courir le monde au nom d’Élisabeth II. Autour de la souveraine, qui fêtera ses 95 ans en mai, et de son époux le prince Philip, centenaire en juin, des jubilés fédérateurs seront l’occasion de ressouder une famille fragilisée par le Megxit, et peut-être de revoir Harry et Meghan en compagnie de leur petit Archie, qui fêtera ses deux ans le 6 mai prochain.
Domiciliés près de Santa Barbara, le duc et la duchesse de Sussex aimeraient conserver leurs patronages 12 mois supplémentaires. © Mega / KCS PRESSE
Quant au pape François, il devrait reprendre son bâton de pèlerin pour concrétiser le rêve de Jean-Paul II en se rendant en Irak, et notamment sur les terres de l’ancienne Babylone et dans la plaine d’Ur, souvent considérées comme le berceau de la civilisation.
Carnet rose après une année noire
Alors que 2021 s’ouvre à peine, de nombreux couples du gotha ont déjà fait part de leur joie d’accueillir bientôt un nouveau-né, dont certains viendront élargir la grande famille des petits princes et princesses.
À ce titre, la reine Élisabeth s’avère particulièrement gâtée, puisqu’elle aura le privilège de voir naître deux arrière-petits-enfants l’année de ses 95 ans. La princesse Eugenie et son époux, Jack Brooksbank attendent l’arrivée de leur premier-né dans les prochaines semaines. "Jack et moi sommes tellement excités pour le début de l’année 2021", avait écrit sur son compte Instagram la fille cadette du prince Andrew et de Sarah Ferguson, le 25 septembre 2020, en légende d’une petite paire de chaussons.
Sa cousine Zara Tindall, la fille de la princesse Anne, attend pour sa part son troisième enfant. Cette fois, c’est Mike Tindall qui a annoncé la nouvelle début décembre. "Cela a été une bonne semaine pour moi. J’ai eu une petite échographie, le troisième Tindall est en route", confiait l’ancien rugbyman, avant de préciser que, après deux filles, Mia (2014) et Lena (2018), il espérait un petit garçon... Dans tous les cas, cet enfant sera le dixième "arrière" des souverains britanniques.
Le palais royal de Stockholm a partagé le bonheur des futurs parents qui accueilleront leur troisième enfant au printemps 2021. © Linda Broström, The Royal Court of Sweden
Pour les enfants de Kate et William, "2021" rimera décidément avec "cousins", puisque la soeur de la Duchesse de Cambridge, Pippa Matthews, et son mari, Jake, seront parents pour la deuxième fois. Mais les Britanniques ne seront pas les seuls à voir leur famille royale s’agrandir. Le prince Carl Philip et la princesse Sofia de Suède ont annoncé la naissance de leur troisième enfant pour le printemps, tandis que le prince Juan Bragration-Mukhrani et son épouse Kristine seront parents pour la première fois d’ici quelques mois.
Robes blanches en vue
Dans un monde aux perspectives obscurcies, l’engagement d’un couple est à la fois une belle preuve d’amour et une invitation à croire en l’avenir. En 2020, malgré les annulations, quelques amoureux sont parvenus à se dire "oui", parfois en tout petit comité. Ce fut le cas de Beatrice d’York et Edoardo Mapelli Mozzi, en juillet, ou du prince Philippos de Grèce et Nina Flohr, en décembre 2020.
La princesse Beatrice a épousé Edoardo Mapelli Mozzi Le 17 juillet 2020 en présence de ses grands-parents Élisabeth II et le prince Philip. © Benjamin Wheeler
Ceux qui ont préféré attendre des jours meilleurs pour réunir familles et amis sont donc dans les starting-blocks pour choisir une nouvelle date. À l’instar de Natalia Vodiana et Antoine Arnault qui, après avoir dû reporter leur mariage prévu le 27 juin, en Champagne, s’étaient unis civilement à la rentrée. Gageons que la ravissante mannequin nous dévoilera bientôt sa robe blanche et que les amoureux pourront vite convoler en justes noces.
Très attendue également, l’union du prince Jaime de Bourbon-Siciles avec Lady Charlotte Lindesay-Bethune devrait se concrétiser en septembre à Palerme. Issus des plus illustres familles d’Europe, ils avaient annoncé leurs fiançailles au printemps dernier, depuis le féerique palais de Jaipur, en Inde. Mais deux autres ladies enfileront peut-être leur robe blanche avant elle –et le diadème Spencer–, puisque deux nièces de Diana, Amelia et Kitty Spencer, prévoient d’épouser l’élu de leur cœur, respectivement Greg Mallett et Michael Lewis.
La fille du comte Spencer, 28 ans, et son compagnon, 30 ans. Les jeunes gens se sont rencontrés il y a onze ans. La demande en mariage de Greg a été une surprise pour Amelia. @ameliaspencer15, @gregmallett, @stormmodels. ©Hello !
Plus à l’Est, Rebecca Bettarini, qui s’était convertie à la religion orthodoxe en juillet dernier, peut désormais envisager son mariage avec le grand-duc George de Russie, descendant du tsar Alexandre II. Si le champagne...
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