Le Vénitien Giovanni Bellini (1435-1516) est considéré comme le "maître des madones". N’est-ce pas trop réducteur ?
Neville Rowley : Certainement. Mais il fallait bien qu’il vive ! En comptant les œuvres d’atelier, ce peintre en a tout de même exécuté pas moins de deux cents. Avec son frère Gentile, qui était l’héritier légitime du clan Bellini, ils se sont partagé le marché. Gentile faisait des peintures d’histoire au palais ducal. Giovanni, lui, peignait des œuvres de dévotion. Pour sortir d’un effet trop répétitif, nous avons souhaité avec Pierre Curie, co-commissaire et conservateur du musée Jacquemart-André, qui possède aussi sa Vierge...
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