Racontez-nous votre collaboration avec La Bouche Rouge...
C’est la fondatrice de la boutique Colette, Sarah Andelman, qui m’a présenté Nicolas Gerlier, le créateur de la marque. Je suivais cette maison particulière depuis le début dont la démarche éco- logique m’intéressait : des packagings sans plastique et rechargeables, des formules sans aucune substance nocive. Nicolas et moi avons la même façon de voir les choses et, notamment, de vouloir travailler avec des gens qu’on aime et qui partagent nos valeurs. C’est un cercle vertueux très stimulant. Nicolas est très sincère dans sa démarche, le rencontrer, c’est l’adopter ! J’aime les idéalistes et les indépendants. ça me rend optimiste de voir ces maisons qui se créent à partir de ces personnalités hors norme et hors cadre. C’est d’ailleurs grâce à elles que les grandes marques sont obligées de changer les choses petit à petit.
Comment avez-vous choisi les femmes que vous avez photographiées ?
Quand on a décidé de lancer ce projet, le timing était très court : nous étions en janvier et le mois de l’eau est en mars. J’ai eu peur que les femmes pensent que c’était de la publicité déguisée. La démarche est tout autre. 100 % des ventes sont reversées à l’association Eau Vive Internationale permettant l’accès à l’eau des communautés du Togo. Ces femmes sont des actrices comme Claudia Tagbo, des musiciennes comme Camille Thomas, des entrepreneuses comme Flora Ghebali, ou encore des journalistes comme Florence Besson. Toutes sont impliquées, à leur façon, dans la préservation de l’environnement.

De quelle manière êtes-vous engagée pour la planète ?
J’ai eu la chance de grandir avec une maman allemande à la conscience écologique déjà assez éveillée ! Moi, je fais attention depuis quelques années, à mon échelle évidemment, à ce que j’achète, ce que je mange. J’essaie de bannir au maximum l’utilisation du plastique, de consommer très peu de viande, de ne plus manger de saumon... Autour de moi, j’ai pas mal d’amis qui font du compost à Paris, ce qui me paraît encore compliqué en ville, mais j’en fais en Normandie.
Côté beauté, vous consommez de façon responsable ?
Je me suis rendu compte que beaucoup de produits de grandes maisons que l’on aime ne sont malheureusement pas clean... Quand on sait ce qu’il y a dans un mascara, on est outrés, et, de façon assez logique, on a envie de se tourner vers des marques comme La Bouche Rouge. Je suis effarée de la quantité de plastique qu’il y a dans l’industrie des cosmétiques. J’utilise désormais beaucoup de savons, et je trouve qu’on devrait surtout avoir des recharges pour tous les produits. Je me maquille peu. Le rouge à lèvres est mon seul maquillage avec un petit coup de mascara. Cela fait longtemps que j’utilise des formules naturelles, comme celle de Tata Harper ou Caudalie. Et je vais aussi toujours dans les herboristeries, comme celle de la rue d’Amsterdam à Paris, pour acheter des huiles essentielles, entre autres.

Quels sont les rituels dont vous ne pouvez pas vous passer ?
Je fais beaucoup de sport. Du yoga, depuis trente ans, mais j’ai aussi besoin de quelque chose de très cardio. J’ai pris l’habitude de courir, de faire du tennis, du ski. Surtout depuis le confinement, je n’arrive plus à pratiquer des activités sportives en salle. Hier, je me suis baignée, demain, je joue au tennis... Et si je n’en ai plus la possibilité, je marche ! Pour mes soins visage, je vais chez EviDenS, à Paris. Pour le corps, j’ai la chance de pouvoir me faire masser régulièrement chez moi par un spécialiste qui tra vaille les points d’acupuncture.