"Du champ jusqu’au consommateur", telle pourrait être la devise de Clarins, qui a mis les plantes au cœur de ses formules depuis sa création en 1954. Hasard ou coïncidence, le premier démaquillant de la maison, lancé en 1967, fut élaboré avec de l’herbe des Alpes, une région à laquelle le fondateur Jacques Courtin Clarins était particulièrement attaché. Cinquante ans plus tard, en 2016, ce n’est donc pas tout à fait le hasard si son fils Christian achète dix hectares de terrain cernés de pâturages, sans zones d’agriculture autour pour éviter la pollution des sols. Depuis le village de Serraval, situé dans les Aravis en Haute-Savoie, il faut 45 minutes de marche pour atteindre ces prairies à flanc de montagne sur les quelles poussent une vingtaine d’espèces différentes.

Ici, pas de matériel mécanique lourd susceptible de traumatiser la terre. Seuls les chevaux labourent en douceur pour respecter la vie des sols, riches en lombrics et donc très fertiles. Agroécologie, permaculture, intrants naturels, culture et labourage à l’ancienne...autant de techniques permettant aux plantes de croître de façon optimale pour donner le meilleur d’elles mêmes, sous entendu des actifs plus intéressants et performants. Mélisse, sanicle, joubarbe, gentiane, herbe de bison... Plus de 30 plantes sont ainsi cultivées et analysées, sous la houlette de l’ethnobotaniste JeanPierre Nicolas. Trois extraits bio ont été déjà obtenus et intégrés à des formules : la rose des Alpes dans les soins visage My Clarins, la joubarbe dans le Baume Clarins Men et la gentiane pour le Lait Velours Démaquillant. Si ce merveilleux jardin botanique alpin enrichit l’herbier de la marque au fur et à mesure, c’est aussi une façon de préserver la biodiversité, inhérente à ses valeurs.

Troisième génération, Virginie Courtin-Clarins est directrice générale déléguée et directrice du pôle RSE, une notion présente depuis toujours chez Clarins : "Mon grand-père disait : 'Pour Clarins, la beauté n’a de sens que si elle s’accompagne de générosité, de bienveillance et d’humanité. Nos soins reposent sur les plantes, nous savons ce que nous devons aux hommes et à la nature.' Nous avons toujours su que nous avions cette responsabilité de les protéger et d’en prendre soin." Un engagement réel : d’ici 2025, Clarins veut atteindre 80% de plantes bio, 100% de packaging recyclable, la neutralité plastique et une réduction de 30% de son empreinte carbone. Cette quête de transparence, Clarins la poursuit en lançant TRUST, une plateforme de traçabilité qui permet de connaître l’origine des ingrédients contenus dans le produit en insérant le numéro de lot sur le site. Sont ainsi identifiables 42 plantes, dont la fameuse Gentiana lutea aux vertus apaisantes et dont les précieux pétales dorés scintillent tout l’été sous le soleil des Alpes.