La mère et la fille, la grande-duchesse Alexandra Iosifovna, une des plus grandes beautés de la famille impériale, et sa fille Olga, enfant douce, aimable, souriante, généreuse, destinée à devenir la reine très populaire de Grèce.

Mon arrière-grand-mère, la grande duchesse Alexandra Iosifovna de Russie née princesse de Saxe-Altenbourg, avec ses deux enfants aînés, Olga future reine de Grèce, ma grand-mère, et son aîné le grand-duc Nicolas Constantinovitch, le mouton noir de la famille impériale, scandaleux, provoquant, mystérieux et honni de ses contemporains, probablement injustement.

Rien ne destinait la prince Dagmar de Danemark à un destin brillant. Pourtant, elle connut une ascension prodigieuse en devenant impératrice de Russie. Elle épousa en effet Alexandre III.

L’empereur Alexandre III de Russie, oncle Sacha pour la famille, avec sa femme, l’impératrice Maria Feodorovna, tante Minnie, avec leurs enfants, le futur Nicolas II, le grand-duc Michel, le grand-duc Georges, les grandes-duchesses Xenia et Olga. Famille heureuse, unie, sympathique, sans histoire, que la tragédie allait secouer de fond en comble avant de la détruire.

La sœur de mon père, Alexandra, avait épousé le grand-duc Paul de Russie. Elle mourut en donnant naissance à son fils Dimitri, un des futurs assassins de Raspoutine mais, auparavant, elle avait eu une fille, Maria Pavlovna ici représentée. Elle épousera un prince de Suède puis un prince russe, connaîtra le manque d’argent après la révolution russe et ouvrira une boutique de mode à Paris.

Le grand-duc héritier Nicolas Alexandrovitch, jeune homme timide, silencieux, très introverti, peut-être complexé vis-à-vis de son père Alexandre III, indécis, plutôt faible et la personne la moins faite pour devenir empereur de Russie, position à laquelle il était destiné et qui conduira à la tragédie.