Juillet 2019. Une botte de paille prend feu. En quelques minutes, l’écurie n°3 du haras national de Saint-Lô est ravagée par les flammes, puis c’est au tour de la charpente de l’écurie adjacente d’être touchée… En tout, 2000 m2 d’étable sont gravement endommagés, dont 42 boxes. La perte est immense, deux siècles d’histoire viennent de partir en fumée.
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L’histoire des haras nationaux commence en 1806, sous l’impulsion de l’empereur Napoléon Ier. Celui de Saint-Lô a d’abord été installé sur le site de l’ancienne abbaye Sainte-Croix. En 1886, de nouveaux bâtiments sont édifiés, mais détruits par les bombardements du 6 juin 1944, entraînant une première reconstruction.
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Après l’incendie de 2019, des mesures conservatoires ont rapidement été prises, permettant de consolider les murs. Néanmoins, en quatre ans, l'état des deux écuries s'est encore dégradé. Un ambitieux programme de reconstruction à l’identique débutera en janvier 2025. L'objectif : achever les travaux en 2026.
Pour parvenir à ressusciter les lieux, la Fondation du patrimoine cherche à mobiliser toutes les bonnes volontés et a lancé un appel aux dons, notamment via son site Internet. Les écuries du haras national de Saint-Lô bénéficieront également des recettes générées par l’édition 2024 du Loto du patrimoine. Avant d’accueillir chevaux, ânes et poneys de races équines de Normandie qui seront présentés au public
Pour soutenir le projet de restauration des écuries du haras national de Saint-Lô