Certes, Aurel Timescu n’a rien d’un James Bond. Force est pourtant de constater que, de livre en livre, le consul mène les investigations comme personne. Envoyé au Mexique, en mission de représentation et rien d’autre, lui signifie-t-on, il est pourtant confronté à la disparition de la fille d’un ministre, qu’il faut retrouver à tout prix. Dans un Acapulco qui n’a plus rien d’un éden, logé dans un hôtel où il se fait pianiste tout en tombant sous le charme du sosie de Lauren Bacall, Aurel s’interroge. Y a-t-il eu kidnapping ? En quoi les cartels de drogue pourraient-ils être liés à ce mystère ? Rufin signe une cinquième aventure pleine de rebondissements et à l’écriture soignée, que l’on imaginerait volontiers transposée à l’écran.
Notre otage à Acapulco, de Jean-Christophe Rufin, Flammarion, 382 pages, 20 euros.
