L’existence déjà précaire d’Anna, vendeuse itinérante de poulets rôtis, mère de Léo, 13 ans, s’effondre lorsqu’elle perd son véhicule de travail dans un banal accident de la route. Une spirale infernale s’enclenche, et cette mère célibataire courageuse et optimiste fera tout pour se sortir de cette mauvaise passe avec son fils adolescent. L’issue pourrait-elle venir d’un jeu de téléréalité, sur le papier saugrenu, mais qui révélera plus tard toute sa perversité ? Après avoir ébloui le public dans La Soustraction des possibles, Joseph Incardona revient très en forme avec une fable sociale cruelle et tendre à la fois, pointant du doigt les inégalités du monde, mais aussi les trésors des petits bonheurs cachés.
Les corps solides, de Joseph Incardona, Finitude, 262 p., 22 euros.
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