Nous sommes au mois d’avril 1791, Paris brûle déjà de la fièvre de la Révolution qui a débuté. Le roi et sa famille sont gardés à vue au palais des Tuileries. Deux cadavres torturés suivant un mode particulier similaire à celui qui est appliqué aux esclaves noirs en fuite aux Antilles sont retrouvés. Nicolas Le Floch est chargé de l’enquête, et il reste un des plus dévoués serviteurs du roi Louis XVI. Laurent Joffrin reprend pour la deuxième fois le personnage créé par le défunt Jean-François Parot. Le récit historique a peut-être moins de détails, mais l’écriture est plus agréable. Reprendre le personnage d’un autre n’est pas une tâche facile, mais, là, les fondamentaux sont respectés et le lecteur s’y retrouve.

L’énigme du code noir, les enquêtes de Nicolas Le Floch, par Laurent Joffrin, Buchet-Chastel, 265 p., 19,50 euros.