Perçu comme le chantre d’un romantisme suranné, Alphonse de Lamartine n’a pas vu la force de ses combats politiques et son génie rhétorique survivre à sa juste mesure à travers les siècles. Les lauriers de la postérité se montrent parfois ingrats. Perçu comme le chantre d’un romantisme suranné, Alphonse de Lamartine n’a pas vu la force de ses combats politiques et son génie rhétorique survivre à sa juste mesure à travers les siècles. Pour redorer le blason du brillant homme de lettres et d’État, Sylvie Yvert s’est glissée dans la peau de Marianne de Lamartine, son épouse. À travers le regard de la femme amoureuse, qui l’accompagna au quotidien, dans l’écriture et dans l’adversité, on redécouvre la ferveur de ce défenseur du suffrage universel et de la fin des privilèges, adoré en 1849 puis tombé en disgrâce.
Au moins le souvenir, par Sylvie Yvert, Héloïse d’Ormesson, 384 p., 20 euros.
