En 1945, au Japon, Enola Gay vient d’accomplir son œuvre. De retour aux États-Unis, Claude Eatherly, qui pilotait l’avion de reconnaissance ayant autorisé le largage de la bombe sur Hiroshima, est accueilli en héros. Mais en lui chuchote la voix d’Hanaé, une enfant victime de ce premier massacre atomique. Le remords se soigne à coups d’électrochocs et de pilules. Et le triomphe sans gloire, pour Eatherly comme pour sa patrie, fera bien des dommages collatéraux. Un roman indispensable.

La revanche des orages, de Sébastien Spitzer, Albin Michel, 400 p., 21,90 euros.