Qui était Josette Clotis, cette femme qui compta tant dans la vie d’André Malraux, entre les années 1930 et 1940 ? Pourquoi les biographes de l’écrivain la laissèrent-ils dans l’ombre ? En 1928, Josette éblouit le petit monde des lettres avec son premier roman, ses articles dans Marianne et son ravissant visage. Malraux, dont le couple bat de l’aile, est pressenti pour le Goncourt et arpente les couloirs de Gallimard… Dans une Europe bientôt secouée par les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, subsiste du temps pour l’amour, l’art et la littérature. Françoise Theillou ressuscite avec brio une époque incandescente et des personnages inoubliables, nourrissant l’ouvrage de documents inédits reproduits à la fin du récit.

Je pense à votre destin, de Françoise Theillou, éditions Grasset, 256 pages, 20,90 euros.