Février 1921, dans un sanatorium des Hautes Tatras. Robert Klopstock, jeune étudiant en médecine, vient soigner sa tuberculose à coups de lait, promenades et crème fraîche – le traitement en vogue à l’époque. Il y fait la connaissance d’un écrivain qui va laisser une empreinte indélébile sur leur siècle, Franz Kafka. L’auteur de La Métamorphose est proche de sa fin, mais l’ignore encore. Laurent Seksik, dont le talent à faire revivre l’intimité de grands personnages de l’histoire – Stefan Zweig, Albert Einstein –, s’attache ici à un mythe littéraire, mais aussi à ses proches, telles sa compagne Dora ou sa sœur Ottla, et à la postérité. Un roman érudit et émouvant.

Frank Kafka ne veut pas mourir de Laurent Seksik, Gallimard, 352 pages, 21,50 euros.